mardi 8 mars 2011

2010-07-22 – SEPAQ – Réserve faunique de la Mastigouche – Lac des Joncs


À chaque fois que nous passons à l’accueil Pins-Rouge avant d’entrer, ou sortir, de la réserve faunique de la Mastigouche, j’ai l’habitude d’entrer et de regarder le petit cartable des résultats de pêches de la saison. Celui-ci est mis à jour chaque matin, et très , mais alors très intéressant. Il permet entre autre de connaître le nombre de prises, le poids total, le poids moyen, succès moyen, mais aussi le nombre d’heures de pêche, ce qui est parfois très important. Pourquoi je parle de ceci dans un résumé de pêche d’un lac à la journée ?... C’est simple, parce que c’est de cette façon que j’ai pu réserver le lac des Joncs lors de sa réouverture. Je m’explique, en examinant les statistiques de différents lacs, j’ai remarqué que les truites du lac des Joncs semblaient plus petites que par le passé. Comme les quotas annuels des lacs de la réserve sont déterminés à l’avance, lorsqu’un lac a un rendement inférieur comparativement aux autres années, il a de bonnes chances d’être ré-ouvert 1 semaine après la dernière pêche prévue. Voilà donc comment j’ai anticipé la réouverture du lac des Joncs, et que j’étais prêt un mardi matin 8h30 afin de réserver ce lac. Pas besoin de vous dire qu’il y avait beaucoup moins de compétition que durant l’hiver pour la réservation d’un lac à la journée. 

Venons-en à la journée de pêche… Mais avant, un petit retour en arrière. Ce lac, est le premier lac que j’ai pêché de ma vie. Mes parents m’avaient traîné avec eux il y a de ça plus de 20 ans. Dans le temps, on devait apporter notre propre embarcation, la nôtre : un petit canot de cèdre avec des flotteurs, (question sécurité pour un petit énervé comme moi). Par la suite, nous avons eu la chance d’y retourner à plusieurs reprises, en effectuant toujours de très belles pêches : le quota avec en moyenne 1lbs par truite. De plus, comme si ce n’était pas assez, nous avions la chance de faire quelques coups de 2 par jour. Oui oui, 2 truites sur la même canne, et pas des petites là !!! C’était assez fréquent aussi surprenant que cela peut être. Voilà donc tous des beaux souvenirs me trottant dans la tête en route vers le lac.

Arrivé au portage, surprise, le chemin est vraiment dégagé, le portage raccourcis, un gros bravo à la réserve pour ce fabuleux travail, un petit merci spécial à M. Daniel Pelletier qui a travailler fort pour l’aménagement des portages en pêche à la journée. Donc, pour cette journée spéciale, mes accompagnateurs sont mon père (je lui devait bien un petit voyage sur ce lac), ainsi que ma blonde, nouvellement initiée à la pêche, et déjà une adepte. Comme nous connaissons déjà le lac comme le fond de notre poche, nous nous dirigeons directement vers un fameux « spot ». En fait, pour ceux qui y sont déjà allés vous avez sûrement remarqué que ce lac et en forme de T, et possède 2 fosses principales. On embarque dans un marais, (que j’appellerais la barre vertical du T), puis une fois sortie de cette branche, on a le choix de se diriger vers la droite, ou vers la gauche. Cependant, dans la partie centrale (jonction des 3 branches), il y a à peine 5 à 8 pieds d’eau. Ceci peut rendre difficile l’exploitation du lac à la traîne, puisque le lac est assez petit. Notre technique consistait donc de tenter la fosse la plus au nord pour débuter puisque nous avions toujours eu plus de succès dans celle-ci. À peine tourner le coin, déjà une touche, une belle petite truite combative d’environ ½ lbs se laisse déjouer par le gros vers juteux précédé d’une certaine « trolle de fille » à ma blonde. Ça commence bien, mais, beaucoup plus petit que dans mes souvenirs, nous continuons dons sur notre route, et les truites s’enchaînent rapidement. C’était assez surprenant de voir comment la pêche était facile, puisque nous étions à la réouverture du lac, et qu’un très grand nombre de truites avaient déjà été sorties durant l’été. Nous étions malgré tout confiants de sortir quelques truites plus dodues, justement car la plupart du temps, moins de truites = plus de nourriture par individus. 



Nous tentons donc d’aller voir ce qui se passe dans l’autre fosse, plus au sud. En traversant le lac, nous remarquons qu’Il semble y avoir plus d’eau qu’à la normale dans le centre. Cela nous semblait improbable, puisqu’avec la canicule et la sécheresse que l’été nous avait réservé, le niveau de la plupart des lacs était très bas. C’est alors que j’ai remarqué au loin une immense cabane de castor, je dirais facilement 5 à 6 pied de haut, du jamais vu pour moi. Nous commençons donc à comprendre pourquoi l’eau est aussi haute, et probablement aussi pourquoi il y a un si grand nombre de truites, et en général, beaucoup plus petites que les autres années. Lorsque l’eau d’un lac est plus haute, cela créer souvent de meilleurs, et en plus grand nombre, d’endroit pour la reproduction. Il est donc fort possible qu’un plus grand nombre de truites aient vue le jour, donc moins de nourriture par individus. 

Maintenant ceci expliqué, on décide de changer de technique et de tenter de rejoindre les truites plus vieilles, et probablement plus dodues, dans les profondeurs. Nous nous armons donc de grosses Toronto Wobbler 3po de différentes couleurs, et tentons de « racler » le fond. Suite à un faible succès dans la fosse sud, nous retournons au nord. En repassant à l’endroit où nous avions pris nos premières truites, la canne à ma blonde, ainsi que celle de mon père, se courbe soudainement. Les 2 semblent avoir quelques choses de gros. Mon père, par galanterie j’imagine, laisse la dame sortir son poisson d’abord. Malgré le cœur qu’il lui battait à 100 à l’heure, la madame réussit à se contenir et diriger sa truite vers la puise. Une belle truite d’environ 1 lbs était donc en sécurité dans la chaloupe. J’ai à peine le temps de me retourner pour aider mon père, qu’il me lance « C’est bizarre, on dirait que ça la donner un coup et c’est plus pesant que tantôt encore !! ». À peine le temps de finir sa phrase que l’ont comprend ce qu’il veut dire, et oui, on voit belle et bien 2 belles bedaines rosés remonter vers la surface. Résultat de cette frénésie, 1 truite de 1 lbs, et un coup de deux (3/4lbs et 1/2lbs). Un petit cadeau du lac des Joncs qui nous rappelle à mon père et moi les moments incroyables déjà vécus sur ce lac. Juste ce petit 10 minutes à fait notre journée. Nous avions le sourire collé aux lèvres pour le reste de la journée, peu importe le nombre, ou la grosseur des truites que nous pouvions prendre le reste de la journée. Nous avons donc terminé notre journée avec nos 21 truites, et 4.55kg, (10lbs). Ce n’est pas ce à quoi ce lac nous avait habitué, mais on a passé une superbe journée, et un beau voyage dans le temps d’une dizaine de minutes. Pour terminer, nous avons fait notre pêche avec seulement 3 techniques, une cuillère du genre Lake Clear plus lourde, rose et mauve, une Toronto Wobbler 3po martelé or/argent, et pour terminé une soie calante type IV suivit de 2 mouches, une Woolly Bugger mauve à tête plombé rouge précédé d'une AndréA. Pour le lancé léger, dans les 2 cas, nous utilisions un gros vers 24po plus bas que la cuillère, sans oublié une petite mouche au-dessus de celle-ci... :)


        

2 commentaires:

  1. Depuis des lunes j'ai pêcher dans mastigouche, amant du sorcier et gros lac à truite tel dickignam, elliot, boisvert e autre la je trouve la méthode de réservation stupide, dans le temps de la réservation téléphonique il m'était possible de pêcher le sorcier 6 à 7 fois par saisons, sans compter les lacs à truites, j'ai même eu 2 fois en 2 ans 2 chaloupes sur le sorcier. y a t'il un truc pour réserver sur internet, sois l'heure peut importe aidez moi svp

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  2. ah oui 2 fois 2 chaloupes la même journée

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