lundi 28 novembre 2011

Mastigouche - Pêche d'août dans le secteur du lac au Sable




Si vous n'avez pas réussi à réserver le séjour de votre choix dans la Mastigouche cette année, et bien rien n'est perdu! Comme la SEPAQ le dit si bien chaque année, plus de la moitié des places disponibles en hébergement sont encore disponibles après la grosse vague de réservations. Plusieurs pensent que les "meilleurs" secteurs des "meilleures" périodes sont tous partis; ERREUR !!!

Depuis plusieurs années, notre groupe réserve presque toujours des séjours avec le système de la deuxième chance. Ces trois dernières années, ces séjours ont été plus que mémorables, et nous avons récolté des prises exceptionnelles.

Le truc est simple, mais demande un peu d'étude et des connaissances de la réserve. En fait, il faut regarder la liste des lacs de remplacement disponible pour le secteur, pour ensuite tenter d'évaluer le moment où les lacs d'ouverture fermeront dû à l'atteinte du quota afin de prévoir quand seront ouvert les lacs de remplacement. C'est donc la dernière partie qui est la plus ardue.

C'est pourquoi, nous, Les AA de la Pêche, tentons de vous "simplifier la vie" avec nos différents récits sur nos séjours en pêche avec hébergement.

Dans les dernières années, nous vous avons présenté les secteurs Houde au printempsà l'automne, ainsi que le secteur du lac au Sable en plein juillet. Maintenant, nous allons une fois de plus vous aider à faire votre choix pour la prochaine saison, en vous présentant un séjour réservé après le "rush" des réservations hivernales. Et ce, dans une période où plusieurs pêcheurs d'omble de fontaine préfèrent rester chez eux, ou simplement défier d'autres espèces. Cela nous aide grandement lors des tirages au sort effectués par les gardiens de secteurs, puisque plusieurs chalets sont effectivement vides......

Réserve Faunique Mastigouche - Hébergement du Houde/Patoulet fin de saison!

Attention, la grosseur des poissons qui suit pourrait en choquer plus d'un!
 


Bon, maintenant que j'ai votre attention, pas besoin de vous dire que ce séjour en hébergement fût à en faire rêver. Tout d’abord, il s’agissait de notre deuxième visite dans l’hébergement du lac Houde/Patoulet et nos attentes étaient plus qu’élevées. Les AA se lançaient donc à l’aventure pour faire une pêche dont ils se souviendraient toute leur vie.

Jour 1 : Comme nous voulions nous diriger au lac Écartant, qui n’est pratiquement jamais pêché, nous avons laissé nos collègues sélectionner avec les meilleurs rangs obtenus au tirage au sort. On s'est donc lancé à l’aventure dans le but de déjouer des poissons de tailles imposantes. Comme on voulait se donner le maximum de temps pour pêcher ce lac, qui est a une bonne distance du chalet, nous avons décidé de nous lever à 2 h 45! De cette façon, on pourrait faire la pêche du matin. Arrivé au petit portage vers le lac à 4 h 45, il ne faisait toujours pas clair, et nous devions attendre un peu. Finalement, vers 5 h, une lueur est apparue à l’horizon et nous a permis d’effectuer le transport du matériel vers l’embarcation. Pas besoin de vous dire qu'on ne se pouvait plus avant de mettre nos lignes à l’eau. C'était quasiment rendu une compétition pour celui qui pourrait mouiller sa ligne en premier. À 5 h 15, on démarre le moteur à gaz (une obligation pour ce grand lac lors de journées venteuses). Mais aujourd'hui, pas de vent, un lever de soleil à travers les montagnes, chacun notre ligne à l’eau, personne n’ose briser le silence. Un paysage enchanteur comme celui-ci, c’est un des plaisirs de se retrouver en plein air, sur un lac éloigné de la ville et de sa pollution. La journée continue, mais nous n’avons toujours pas déjoué les ombles de fontaine qui habitent le lac. Nous discutons de stratégies de pêche, de techniques à essayer, du prochain leurre qui sera accroché à notre ligne, etc. 

Somme toute, on garde le moral et dans les environs de 11 h 30, notre patience est récompensée. Ma canne se plie violemment et je m’empresse de ferrer. L’adrénaline s’injecte dans mes veines, j’ajuste ma tension en guise de respect pour ce spécimen qui semble être de bonne taille. Les coups de tête sont moins nombreux et plus violents. Je sais qu’il ne s’agit pas d’une petite mouchetée, mais je n’ai aucune idée de la grosseur qu’elle peut faire. Finalement, un spécimen de taille imposante fait surface. Je laisse la bête se fatiguer…et hop! Quel soulagement lorsque la puise se soulève avec un bel omble de fontaine de 21 pouces et 3,5 lb. Les cris sont immédiats de notre part! C’est ma plus belle mouchetée à vie. On ne pouvait plus arrêter de nous exclamer : « Quel ballon de football, quelle palette, wow les belles couleurs ». Puis, quelques photos pour immortaliser le moment avec fierté, et on poursuit notre partie de pêche. 
 
Maintenant que j’ai capturé une truite, pas question de repartir avec seulement un spécimen, on en veut plus. Le seul hic, c’est que le temps file rapidement et malgré nos acharnements, il est bientôt 17 h et nous n’avons qu’une seule prise. Nous tentons alors de varier notre vitesse de traîne, sachant très bien que notre journée touche à sa fin. On ralentit, accélère, nous nous laissons dériver, repart le moteur, et Bang! Une morsure vient activer les fibres de ma canne. Un autre combat qui me fait réaliser que les grosses truites donnent de bien plus gros coups de tête. C’est tout un "feeling". Encore une fois, quelques minutes s’écoulent avant de cueillir une belle truite mouchetée de 2,5 lb, cette fois moins imposante et plus pâle que la précédente, mais quand même toute une mouchetée. Malheureusement pour mon coéquipier, il quittera cette journée avec de beaux souvenirs, mais il n’aura pu faire mouche. Ça fait partie des facteurs incontrôlables de la pêche, mais on sait tous les deux que ce n’est que partie remise. Au final, le lac Écartant nous aura apporté 2 truites de 3,5 lb et 2,5 lb en, tenez-vous bien, 14 heures de pêche.


Nos amis, qu’on a finit par rejoindre, ont aussi fait de très belles pêches au Miscou, avec une récolte de 21 truites, dont une de 1,75 lb et les autres entre 10 et 12 pouces. Finalement, le dernier groupe sur le lac Grignon avec 13 truites, dont 5 d’environ 1,25 lb.




Jour 2 : Comme j’ai eu la chance de pêcher 2 bétails sur le lac Écartant, je cède ma place au moins chanceux de la veille, pour aller effectuer l’ouverture sur le lac Duchesse. Je me dirige sur le lac Houde où Gabriel avait connu un bon succès l’année précédente avec son père. Cette fois, je suis le guide de deux pêcheuses, puisque nous avons formé seulement 2 groupes pour cette seconde journée. On se lance donc sur le lac sans trop d’attente, car nous savons que ce lac contient de beaux spécimens, mais qu'il s'en sort en moyenne 2 à 3 truites par pêcheur lors de bonnes journées. Sans trop décrire la journée durant laquelle j’ai eu beaucoup de plaisir, mentionnons que la qualité était au rendez-vous, mais encore une fois, il fallait travailler fort pour la quantité. Seulement 4 truites ont été puisées, mais de belles bêtes entre 0,75 et 1,25 lb.

De leur côté, Gab et deux autres pêcheurs se sont dirigés sur le lac Duchesse, ne sachant pas trop à quoi s’attendre puisque le lac est fermé un an sur deux. Bref, on s'est croisé les doigts pour eux. Pour plus de détails, je vais laisser Gabriel vous raconter leur mémorable journée:

Après une traversée d'un lac, d'un portage très étroit qui monte en pente abrupte avec une batterie marine sur un chariot de déménagement, ainsi que tout le reste du matériel, nous apercevons finalement le fameux lac. Il a fallu une attente de près de 4h avant de capturer le premier spécimen. Une longue attente qui fut récompensée par la capture encourageante d'une truite de 1.75 lb! Puis, la journée continue et mes 2 acolytes prennent de belles truites variant entre 1.25 et 1.75 lb. Ils en échappent aussi quelques-unes... pas toujours évident les combats que des truites de cette taille livrent. Vers 14 h 30, c'est le calme plat et il y a déjà un bon moment que nous n'avons pas eu de signe de vie. C'est alors que j’aperçus, près d'un gros galet de roche, une multitude de branches immergées dans une pente abrupte. À cet instant, une idée me vient à l'esprit: je troque ma canne à moucher munie d'une soie calante ainsi que d'une AndréA #6 pour mon lancer léger munie d'une dandinette (jig) de 1/4 once, appâter d'un bon bout de vers de terre. De cette façon, je pourrai pénétrer un peu plus dans les branches et voir ce qui s'y cache. Mon premier lancer est complètement raté, il frappe sur les roches et un gros "splash" dans l'eau s'en suit. Rien pour m'aider, mais SURPRISE, je vois immédiatement une magnifique truite sortir férocement des branches pour s'emparer de mon leurre, pour ensuite tenter de s'y réfugier à nouveau. Après l'avoir empêché de retourner se cacher, c'est un superbe bétail de 2.5 lb qui se retrouve dans l'épuisette. Dès le lancer suivant, toujours avec le même "pattern", une autre superbe omble de même taille se laisse déjouer. Au final, 3 captures furent effectuées de cette façon en plus d'avoir manqué deux attaques. Une bonne leçon à retenir de cette journée, c'est d'observer les structures présentes dans un nouveau lac. N'ayez pas peur d'essayer de nouvelles choses, car parfois, un petit détail peut faire toute la différence. 

Pour le retour, c'est un peu moins exigeant physiquement, puisque nous avons descendu la montagne. Le seul hic, c'est que notre petit chariot perd une roue. Maintenant on en rit, mais lorsque la roue est tombée et qu'il a fallu redoubler d'efforts pour transporter le matériel, c'était beaucoup moins drôle.

Finalement, nous sommes arrivés au chalet vers 22h avec une très grande fierté. Après tout, la pêche fut incroyable : 13 truites pour un total de 19,25 lb, dont 2 de 2,5 lb, en 10 heures de pêche. Les photos parlent d'elles-mêmes.

 

Jour 3 : Lors de cette dernière journée, on s'est dirigé vers le lac St-Anselme qui est un peu plus loin, mais n’est supposément pas pêché très souvent pour cette raison. On a tout de même récolté quelques beaux spécimens avec un total de 6 truites pour 3,74 lb, en 3 h de pêche). Quant à nos amis, ils se sont dirigés sur le Houde, mais n'ont pas beaucoup pêché, car ils ont préféré ramasser le chalet et relaxer quelque peu.

Au final, ce fut un séjour en hébergement digne de mention, car à chaque journées nous avons su tirer notre épingle du jeu, généralement en faibles en quantité, mais évidemment fortes en qualité. Après tout, je crois que les photos en témoignent!!!

mercredi 23 novembre 2011

SAISON 2010 - BROCHET


Cliquer sur les photos pour agrandir


   Beau brochet de 6 lb capturé sur le Grand lac St-François

   Beau brochet de 6 lb et 26 pouces capturé 
sur le Grand lac St-François

 Beau brochet de 6 lb et 26 pouces capturé 
sur le Grand lac St-François

Toujours plaisant son premier brochet

Perchaude de 3 pouces et demi qui s'est accroché sur une cuillère
 Mepps Syclop arc-en-ciel de 2 pouces et demi


33 pouces et 9 lb capturé au Lac St-Charles


33 pouces et 9 lb capturé au Lac St-Charles

5 lb capturé au Nord de la Tuque

9,8 lb et 8,5 lb capturé au Nord de la Tuque

2 lb capturé sur la rivière St-Charles

SAISON 2011 - BROCHET

Cliquer sur les photos pour agrandir

 Philippe avec un brochet d'environ 3 lb capturé 
et remis à l'eau sur le Lac St-Charles

 Philippe avec un brochet d'environ 3 lb capturé 
et remis à l'eau sur le Lac St-Charles


 François avec un brochet d'environ 4 lb capturé 
et remis à l'eau sur le Lac St-Charles

 Un brochet de la rivière St-Charles qui n'aime pas 
la chaloupe qui s'approche

 Un brochet capturé sur la rivière St-Charles 
avec une Mepps Agila #4 Arc-en-ciel

François avec un petit brochet capturé 
et remis à l'eau sur la rivière St-Charles

François remet à l'eau un brochet d'automne
sur la rivière St-Charles
Brochet d'automne de la rivière St-Charles prit par Gabriel
Premier brochet officiel ramené jusqu'à la
chaloupe par Gabriel à la mouche !
Remise à l'eau d'un brochet bien en santé
capturé par François au nord de La Tuque
Brochet du nord de La Tuque

mardi 1 novembre 2011

Réserve Faunique Mastigouche - Hébergement du Houde\Patoulet

Suite à l'hiver 2007-2008, où de nombreux records de chute de neige ont été enregistrés à travers le Québec, la SEPAQ ouvrait ses portes le 10 mai 2008 ! 
Photo prise sur le lac à l'Ours durant notre séjour!
Pas besoin de vous dire qu'il serait préférable de vous habiller chaudement pour vous mettre en contexte de ce récit. Huit amis et passionnés pêcheurs se retrouvaient dans le chalet 5 de l'hébergement des lacs Houde et Patoulet. Ce confortable gîte accueillant de 6 à 8 personnes, nous offrait propreté et des fonctionnalités d'usage... Bref, tout était en place pour se concentrer sur la pêche. De plus, le détecteur de monoxyde de carbone marchait à merveille, peut-être même trop bien... puisqu'il a sonné plusieurs fois durant notre séjour. Pas besoin de vous dire que lorsque la température atteint le point de congélation durant la nuit, vous préférez garder vos fenêtres fermées.
 
Mouchetée de 15,5 pouces et de près de 1,75 lb
Blague à part, je reviens au sujet principal, la pêche! Étant à la première semaine d'ouverture de la réserve, on nous informe que la plupart des lacs seront accessibles uniquement en VTT. Pour nous, c'est une bonne nouvelle, puisque nous avions prévu le coup, mais pour les autres groupes présents, il s'agit d'une déception. Le tirage au sort des lacs n'est donc qu'une formalité pour notre groupe, puisque nous choisissons 3 lacs accessibles en VTT se trouvant à proximité les uns des autres. Le jour venu, nous décidons d'utiliser la remorque derrière le VTT pour transporter quelques personnes et les équipements. Comme d'habitude, les plus AAccros prennent le premier départ, direction : lac Grignon. De leur côté, les 2 autres groupes de notre chalet prennent alors les chemins des lacs Sauterelle et Sans Nom. Comme la mère de Gabriel a déjà capturé un bel omble de fontaine d'environ 4 lb sur ce lac, c'est elle qui nous accompagnait en ce temps froid. Arrivés sur le lac vers 7h30, la froide température de l'eau, le léger vent ainsi que le soleil printanier n'aida en rien notre début de journée. Comme aucun signal ne se présente sur le sonar, les truites semblent plutôt inactives. Vers 10h30, pendant que la température de surface se réchauffe quelque peu, de beaux spécimens sont identifiés à 25 pieds de profondeur dans 45 pieds d'eau. Nous décidons donc de ralentir notre approche et de trainer très lentement un peu plus près de la rive, à l'entrée d'une charge. Résultat : vous ne serez pas surpris d'apprendre que la première ligne qui s'activa en ce temps froid est celle de la récipiendaire du gros bétail de 4 lb.

Cette fois, il s'agit toutefois d'un combat peu énergique... à un point tel qu'elle se demande si elle ne ramène pas qu'une petite branche. Ce n'est qu'une fois rendu au bord de l'embarcation que l'on constate qu'il s'agit tout de même d'un poisson d'une belle taille. Elle se débat un peu vers la fin et puis hop dans la puise. Ce ne fût malheureusement pas un combat digne de ce spécimen de bonne taille .... elle dormait probablement encore?!

Après avoir arrangé nos lignes pour imiter le montage qui a réussi à la pêcheuse, nous repartons dans la même direction, mais cette fois-ci, aucun succès. Le temps passe et une heure plus tard toujours rien. Nous partons donc prospecter d'autres endroits sur ce lac. Comme nous n'avons pas d'action, nous essayons différentes tactiques, que ce soit de pêcher à la traine ou d'être arrêté au lancer, avec des leurres, tels que des petits Rapala, des cuillères Williams ou Toronto Wobler, essayer des variations d'environ toutes les couleurs possibles, en plus d'avoir exploité la majorité des baies, des fosses, des charges et des décharges, TOUJOURS RIEN!

J'en suis quand même fier de ce spécimen d'environ 1,25 lb, 
après tout c'est ma première mouchetée de l'année !
Finalement, après trois heures d'efforts (à 13h30), j'effectue un lancer tout près d'une charge et sors une 
autre belle truite d'environ 1,25 lb. J'aimerais pouvoir vous décrire le combat avec plus d'émotions, mais j'aurais attrapé une truite qui sortait d'un congélateur et le combat aurait surement été semblable. Elle a suivi la direction de la chaloupe sans même broncher ... Mais bon ... c'est une autre belle truite ... en espérant que d'autres se réveillent et que le soleil les active afin d'offrir un combat digne de leurs poids et de leur espèce...

Finalement, la journée se termine aux alentours de 18h30, fatigué par le froid et un peu découragé de n'avoir pu déjouer que 2 ombles de fontaine, pour un poids total de 3 lb. Les résultats des autres lacs pour cette journée furent de 1 truite pour 1/4 lb pour 2 pêcheurs sur le lac Sans-Nom et de 18 truites pour 3 pêcheurs pour une moyenne d'environ 1/2 lb sur le lac Sauterelle.

Deuxième Journée : Dimanche
Néanmoins, 2 huards, 4 canards
et 1 castor nous ont tenu compagnies!
Suite à nos commentaires positifs sur l'état des chemins maintenant majoritairement secs et carrossables, le gardien ouvrit le chemin jusqu'au lac Sauterelle, en plus de mettre 3 chaloupes disponibles sur le lac Mastigou, puisque le refuge ainsi que le chalet n'étaient pas loués.

Gabriel et moi décidons donc d'aller essayer le lac à l'Ours, qui selon le gardien, ne nous décevrait pas. Ce dernier affirmait qu'au moment où il était allé porter la chaloupe, il avait vu de très belles truites sautées. Selon lui, il s'agissait de spécimens plus gros que ce que nous avions pris au Grignon la veille. Sur de telles affirmations, nous n'en pouvions plus d'attendre au dimanche matin. Nos attentes étaient plus qu'élevées. Quant aux 2 autres groupes de notre chalet, ils prirent des chaloupes sur le lac Mastigou qui encore, selon les dires du gardien, était souvent très bon en début de saison.

Dès l'aube, nous entamons un trajet de 1h30 de VTT, avant de finalement voir aboutir le lac à l'Ours. Le lac, étant situé assez haut en altitude, contient des spécimens qui allaient assurément se faire déjouer par nos leurres. La confiance régnait. Les heures passèrent rapidement, 1h, 2h, 5h... toujours rien. Aucun saut, aucune morsure... RIEN ... Seulement un Sonar qui indique de la truite, et en quantité industrielle, toute cordée dans 25 pieds d'eau dans une fosse de 60 pieds de profondeur. Notre moral est maintenant beaucoup moins bon, nous étions désenchantés. Eh bien, dire que les truites devaient être des plus actives. La morale de cette histoire, c'est de ne pas se fier à M. le gardien, et d'éviter de se créer des attentes. Bref, ce ne fût que vers 17h que nous apercevions de petits spécimens dans 10 pieds d'eau ... mais rien à y faire ... nous revenons bredouilles. Les 2 autres groupes se contentent de 4 truites sur le lac Mastigou, chacune autour de 0.5 lb.

Troisième et dernière journée : Lundi
Lors de cette dernière journée, on allait tenter de sauver une fin de semaine de pêche difficile. Gabriel et son père, n'ayant toujours pas capturé aucun poisson, décident d'aller sauver leur honneur ensemble sur le lac Houde, où depuis le début de la fin de semaine, seulement 4-5 truites pour plus de 8 groupes/chaloupes ont été capturées! De mon côté, je me dirige vers le lac Scorpion, un petit lac qui avait bien mordu depuis le début de la fin de semaine. La troisième embarcation de notre chalet eut la chance de retourner sur le lac Sauterelle sur lequel ils avaient effectué une pêche plus que respectable.

Afin de viser de plus gros spécimens et de laisser les autres prendre leur quota, Gabriel et son père se dirigent au Lac Houde qui est à proximité du Chalet. Ces derniers arrivent sur le lac vers 7h30 et constatent que la pêche sera ardue, puisque la température du lac est à 39°F. Ouf, y'en aura pas de facile!

Gabriel avec la belle prise de son père
De façon logique, ces derniers se précipitent vers le petit Houde, en passant par une petite baie rocheuse près de la "passe" reliant les 2 lacs. Avec un peu de chance elle aurait gagné quelques degrés de température plus rapidement du à sa faible étendue. Agréablement surpris, ces derniers y retrouvent une température variant entre 48 et 51°F. La pêche commence et après après 45 minutes de pêche... Voici le premier spécimen de son père.

Les 2 plus belles prises de Gabriel
Ils avaient trouvé le "SPOT". De belles grosses roches, que l'ont voyait sans difficulté dans 8-10 pieds à travers l'eau cristalline du lac. Après quelques morsures plus discrètes, Gabriel et son père décident de rapetisser leur offrande. Ils troquent leur grosse Williams Wabler pour de plus petites, en plus de rapetisser la grosseur de l'hameçon ainsi que du vers de terre qui servaient d'appât. Le succès ne se fait pas attendre... Résultat: 8 prises, 4 chacune, en moins de 2h de pêche, pour un poids total de 7.7 lb! Le plus intéressant, c'est que selon Gabriel, ces dernières étaient plus que réveillées et n'ont pas hésité à offrir de bons combats. Nos deux rescapés auraient surement fait leurs quotas de 14 truites avec quelques heures de plus, mais les chalets devaient être libérés avant 15h. Toutes bonnes choses à une fin!
Sommaire de la pêche sur le lac Houde

Une des belles prises du lac  Scorpion
De mon côté, une pêche plus que respectable sur le lac Scorpion. Avec seulement une mouchetée à mon actif dans ma fin de semaine, je voulais absolument déjouer quelques spécimens avant de quitter. Eh bien comme je voulais de l'action, j'en ai eu. En à peine trois heures de pêche, j'avais capturé mes sept mouchetées et la mère de Gabriel qui m'accompagnait avait, elle aussi, réussi à compléter son quota. Bref de belles petites truites bien vigoureuses. De quoi terminer le voyage en beauté. Résultat: 14 truites, pour 3h de pêche, avec des truites entre 0,3 et 0,5 lb.
Sommaire de la pêche sur le lac Scorpion
Sommaire de la pêche sur le lac Scorpion
Pour terminer, nos amis eurent moins de chances sur le lac Sauterelle, alors qu'aucune capture ne fut effectuée. Somme toute, une pêche difficile, mais l'ensemble de notre groupe a finalement su tirer son épingle du jeu avec respect et passion de la nature.