samedi 2 octobre 2010

Octobre – Québec – Lac Beauport

C’est bien connu, ici à Québec, à part dans le fleuve, on est assez limité dans les espèces pêchables. Par contre, certains endroits sont encore très potables pour des poissons négligés par les pêcheurs de la vieille capitale. Un seule problème, l’accès à ces plans d’eau n'est pas évident. Effectivement, plusieurs des plans d’eau productifs sont très difficile d’accès, puisque les terrains donnant sur ces lacs sont tous des propriétés privés. De plus, sur le peu de terrains publics présents, on y charge des frais d’accès exorbitant pour y mettre à l'eau une embarcation. Comme on veut tout simplement rendre compte de nos pêches, on ne repartira pas le débat sur des lacs « privés » ensemencé par « nos » taxes, mais une simple mention rapide servira à laisser sortir notre frustration!


Mepps Aglia
Comme le titre le dit, nous avons eu la chance de pêcher sur le lac Beauport situé dans la municipalité du même nom, au nord de la ville de Québec. Ce lac d’une dimension moyenne, est particulièrement reconnu pour sa population d’achigan à petite bouche. Chanceux sommes-nous, notre accès au lac a été possible grâce à une connaissance qui habitait sur le bord du lac. Malheureusement, elle n’y demeure plus depuis cet hiver.
Cet accès nous permet donc de croiser le fer pour la première fois avec l’achigan. Plusieurs recherches nous indique qu’en cette période, une méthode des plus approprié est le « wacky rig ». Méthode consistant à utiliser un leurre de plastique odorant, préférablement un ver de 4 à 6 po, et de le piquer avec un hameçon anti-herbe directement au centre de celui-ci. De cette façon, le vers est libre à chaque extrémité et se balance dans l’eau un peu comme un oiseau qui bat des ailes. Ce mouvement rendrait fou les achigans à petite bouche. Évidement, cette méthode prend pour acquis que nous pêchons dans un endroit où il y a un concentration de poisson significative. Nous prospectons donc le lac à la traîne avec de petits spinerbaits, ainsi que des cuillères tournantes Mepps de grosseur 3 et 4. Avec ces 2 dernier leurres, plusieurs poissons se sont laissé déjouer près des quais et des « boat-houses », par contre, rien de bien gros. On a par contre un plaisir fou à voir attaquer ces poissons aussi vorace coup après coup dès que notre leurre touche l’eau.

Plus la journée avance, plus on tente de trouver les gros spécimen. Soudainement, en passant près de la berge, on constante qu’il y a plusieurs grosses roches dans le fond, un peu comme un ancien quai de roches qui a été inondé. On tente donc notre chance avec la technique du « wacky » en s’ancrant non-loin. Cette technique requiert beaucoup de concentration puisqu’il faut détecter le moindre mouvement de notre offrande en gardant un œil sur notre fil, mais aussi une patience incroyable afin de ne pas ferrer immédiatement pour ne pas enlever notre leurre de la bouche du prédateur avant qu’il l’ait avalé. Après quelques touches manquées, finalement on accroche quelques choses dignes de mention, un combat court étant donné la proximité qu’exige cette pêche, mais des plus intenses. Résultat, la plus grosse prise de la journée jusqu’à présent !

Motivé plus que jamais, on continue avec cette technique. Malheureusement, le poisson se fait attendre. Notre accompagnatrice décide de prendre une position plus confortable et de relaxer au soleil en laissant sa ligne dans l’eau, « au cas où »… Eh bien, seulement quelques minutes de repos lui ont été accordées puisque sa canne se mit à courber soudainement. À peine le temps de reprendre ses esprits, qu’une grosse palette saute en dehors de l’eau, puis se décroche… Et voilà, seulement quelques instants d’inattention lui a valu la perte de la prise de la journée. Pas besoin de vous dire que maintenant la détente est rendu impossible, car l’adrénaline a pris le dessus! Cet événement nous a par contre permis de regagner une certaine confiance, qui nous a porté fruit pour le reste de la journée avec une autre capture de madame la pêcheuse. On termine donc la journée avec plusieurs prises, mais seulement quelques-unes dignes de mention. Pas si pire pour une première expérience !


La semaine suivante, nous y sommes retournés François et moi. Une journée beaucoup plus froide, et avec beaucoup moins d’action par contre. Le « spot » semblait déserté par les achigans, et même les bords de quais semblaient morts. Par contre, nous évitons le blanchissage grâce à une belle prise en fin de journée.

Finalement, nous nous comptons choyés d’avoir pêché ce lac, et malheureusement, on ne peut prédire si nous serons capable d’y retourner en 2011. Si vous avez la chance d’y pêcher, je vous suggère de prospecter les quais pour avoir de l’action en continue, mais surtout, de trouver des endroits rocheux pour tenter de déjouer les plus gros spécimens. Pour les leurres, évidement comme mentionné ci-haut les cuillères tournante Mepps #3 et #4 sont à privilégier, mais aussi les différentes imitations de ver en plastiques odorant de marques YUM, ou encore la série Gulp de Berkley, spécialement le «sinking minnow». Pour la technique du «Wacky», je vous conseil l'utilisation des produits ci-bas. Vous pouvez cliquez sur les liens en dessous des images afin d'être redirigé directement vers les sites internet des compagnies correspondantes. Il est possible d'utiliser plusieurs autres modèles et marques, mais voici ceux qui on bien fonctionné pour nous.

Gulp "Sinking Minnow"
Hameçon Gamakatsu "Finesse Wide Gap Weedless"







dimanche 20 juin 2010

2010-06-20 - Québec - Lac St-Charles

En cette belle journée de juin, on se dirige vers le Lac St-Charles où le brochet règne en maître. On peut également faire une belle pêche à la perchaude sur le lac, mais c’est plutôt le Brochet du Nord qui nous intéresse. Comparé à nos habitudes de pêche matinale, on arrive pratiquement vers l’heure du midi. On arme nos cannes d’imitation de perchaude et de spinnerbait, et c’est parti!

Brochet de 9 lb qui nous à donné
de fortes sensations
Il s’agit de notre première expérience sur ce lac et on est plutôt excité à l’idée de déjouer quelques brochets. Ne connaissant que théoriquement le lac, on se dirige vers la baie Talbot, puis les marais du nord et même jusque dans la rivière Hurons…aucun signe de brochet. On revient donc de la rivière en repassant dans une partie des marais du nord. En cette période chaude, le niveau d’eau du lac était plutôt bas et on ne fait que ramener de la salade. C’est plutôt agaçant et même décourageant. En sortant de la rivière Huron, il y a une section pleine d'herbes hautes et de joncs. Je lance donc à Gab : « Eille là j’te tire ça en arrière de la chaloupe j’pu capable de pogner de l’herbe ». À mon premier lancé, ma cuillère Mepps Syclop # 3 n’a même pas le temps de touché l’eau qu’un monstre s’en empare! Je ferre en sursaut et bang… fish’on!!! Après quelques minutes d’épuisement pour le brochet et de palpitations cardiaque exagérées de mon côté, un beau brochet de 9lbs est finalement puisé. Wow, je n’avais jamais pêché un brochet aussi imposant. Quelle puissance, quelle explosion, c’est impressionnant et l’adrénaline te coule dans les veines plus que jamais! (Voir vidéo au bas de la page)

Petit brochet à Gab
Finalement, malgré plusieurs autres lancés, cette section du lac ne nous donna plus rien après cette prise. On se redirige donc vers la baie Talbot en tentant de répéter le "paterne" de la dernière capture. Malheureusement, un seul brochet fût capturé par Gabriel avant de quitter, (Voir vidéo au bas de la page). C’était notre première expérience sur le lac, mais on revient avec une belle prise et une capture chacun. Pas si mal pour une première fois. Ce n'est donc que partie remise, puisque nous n'avons eu le temps que d'exploité la petite section plus au nord du relativement grand lac St-Charles.

Carte provenant du site de l'APEL: Cliquez ici
Fait à noter, la rivière et le lac St-Charles permettent uniquement l’utilisation de moteur électrique. La raison est fort simple, l’eau de cette rivière et ce lac sont utilisée pour approvisionner une partie des citoyens de la région de Québec. Avec l’utilisation de moteur électrique, nous conseillons d’avoir au minimum une bonne batterie, sinon deux. Le lac étant assez grand, si vous voulez passer une belle journée 2 batterie ne seront pas de trop, surtout s’il le vent est présent. Facteur important, les variations de vitesse entre moyennement rapide, par exemple 2-3 ème vitesse et rapide 4-5 ème vitesse sur un moteur de 30lbs de pousser permettent d’attirer les brochets. Ces prédateurs s’attaqueront plus fréquemment à des proies rapides, filant entre 3 et 5 km/h, et croyez-moi l’attaque sera convaincante. Finalement, lorsque l'eau se réchauffe en lac, tenter de trouver des lignes d'herbages situé près d'une fosse profondes (15-20 pieds). La raison est fort simple, les gros brochets préfèrent l'eau plus froide des profondeurs, mais se place toujours stratégiquement près de lignes d'herbage en attendant que se présente une proie blessée ou égarée afin de sauter dessus sans trop d'effort.


Une dernière fois le monstre de 9 lb capturé par François.

Vidéo du combat du brochet de 9 lb capturé par François


Vidéo du brochet à Gabriel